Printemps 1999, apparaissent d'intenses
maux de tête, une perte de l’acuité visuelle de l’œil
droit avec un voile, une perte de la force musculaire et
de la résistance dans les bras et dans les jambes,
tout cela accompagné d’intenses douleurs, une fatigue
chronique, des problèmes urinaires. La moindre contrariété
accentue immédiatement mes symptômes. Les médications
deviennent au fil du temps de plus en plus lourdes et
problématiques, à ce stade, ma vie
m'échappe.
Je finis par
décider de stopper net toute la prise en charge
médicale pour cette affection
démyélinisante qui s'appelle sclérose en plaques.
Démarre alors une nouvelle quête.
Un jour, mon ami Michel,
apiculteur professionnel, me recommande la lecture d'un
livre : “Ces abeilles qui nous guérissent” de Roch Domerego.
Après avoir lu plusieurs fois ce livre, il me paraît évident
de devoir rencontrer son auteur, Roch Domerego, pour essayer
ce traitement. En juillet 2001, je le rencontre à son
cabinet à Bruxelles, pour démarrer l’api-puncture, une
thérapie au venin d’abeilles. Dès ma première séance de
piqûres, je
ressens que le venin d'abeilles produit des effets
notables sur mon corps. Je sens mes symptômes
bouger dans un sens puis dans l’autre. A chaque nouvelle
séance de piqûres, ces fluctuations évoluent de manière très
aléatoire, dans le temps et dans leur intensité. Ce
yoyo va se poursuivre environ 12 mois, mais au bout de cette
période, j’ai déjà récupéré un peu sur mes symptômes de
départ, c’est à dire que certains ont régressé. Des
bénéfices qui commencent à se stabiliser, tels que les maux
de tête, qui sont de moins en moins fréquents,de moins en
moins intenses également, une plus grande résistance à
l’effort, plus de force….. La deuxième année, je considère
avoir mis de coté (rangés au fond d’un tiroir), les ¾
de mes symptômes de départ. Je note
toutes mes séances de piqûres. Au fil des
années, il m’arrive de rechuter, mais Roch Domerego
réajuste parfaitement mon protocole à chaque fois, et je
retrouve mes bénéfices pour une nouvelle longue durée.
Attention au choc anaphylactique qui est un accident
allergique rare, mais mortel s’il n’est pas pris en charge à
temps, et qui peut survenir à chaque nouvelle piqûre. Ce
danger ne me préoccupe pas plus que ça, puisque je vivais
déjà avec ce risque tous les jours dans mon métier (ouvrier
apiculteur).
Je considère avoir
beaucoup de chance, car tout le monde ne réagit pas à ce
traitement. Je bénéficie d’une belle qualité de vie et pour
cela, je remercie Roch, Michel, et les abeilles. Je me porte
vraiment bien, toute proportion gardée, car certains
symptômes peuvent resurgir légèrement, momentanément.